4. SAFFF TRIO JOUBRAN, ANOUAR BRAHEM, SHANKAR MP3

Publié le par SAF FF





RAVI SHANKAR & PHILIPPE GLASS

 
 
   


                                                                                                                                                             RAVI SHANKAR

http://www.ravishankar.org/


BIOGRAPHIE IN http://www.linternaute.com/biographie/ravi-shankar/biographie/

Break during TV broadcast in Delhi 1954


Sitariste et compositeur légendaire, Ravi Shankar a fait découvrir toute la subtilité de la musique indienne au public occidental. Il est aujourd'hui reconnu parmi les plus grands de la musique classique dans le monde.

Une formation intensive
Ravi Shankar est le cadet d'une famille bengalie. Très jeune, il quitte son pays pour s'installer en France avec sa famille. À l'âge de dix ans, il accompagne son frère aîné, Uday Shankar, et sa troupe de danseurs et de musiciens à Paris. Il passe plusieurs années en Occident où il s'imprègne de différentes formes musicales, avant de retourner en Inde en 1938 pour commencer sa carrière. Après de nombreuses années d'apprentissage intensif de la musique indienne auprès de son guru, Ustad Allaudin Khan, Ravi Shankar écrit ses premières compositions.

Le représentant de la musique indienne
Nommé directeur de All India Radio de 1949 à 1956, il fonde l'Orchestre de chambre national, ce qui lui permet de se faire connaître dans toute l'Inde, puis en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. A la fois praticien orthodoxe de la pure tradition musicale indienne devant des publics avertis, et compositeur de ballets, de musique de films et de râga (cette musique qui "colore l'âme"), il a permis de faire connaître la musique indienne dans le monde.

Il compose en effet dès 1945 la mélodie de ‘'Sare Jahan Se Achcha'', la chanson la plus connue en Inde après l'hymne national. En 1957, il reçoit le prix de la meilleure bande sonore au festival de Venise pour le film "The Chairy Tale" du cinéaste canadien Norman McLaren. Par la suite, il composera pour d'autres films et ballets en Inde, au Canada, en Europe et aux Etats-Unis, dont "Charly", le célèbre "Apu Trilogy" de Satyajit Ray et "Gandhi", de Sir Richard Attenborough, qui lui vaut d'être à la fois nominé pour un Oscar et un Grammy Award.

Une pluie de récompenses


The Shankar's with George and Olivia Harrison

Durant les années 1960, il se fait connaître en devenant le professeur de George Harrison, alors membre des Beatles. Depuis, la renommée de l'artiste ne fait que s'accroître. Tout au long de sa carrière, il se voit décerner de nombreuses distinctions parmi lesquelles figurent deux Grammy Awards. En 1980, par exemple, il reçoit la "Presidential Padma Vibhushan Award", et deux ans plus tard, "l'Award de Deshikottam".


Au temps des mouvements de jeunesse dans le milieu des années 1960, il participe à trois manifestations mémorables : Le Festival Pop de Monterey, le concert pour le Bangladesh et le festival Woodstock. Car Ravi Shankar est présent sur tous les fronts. D'abord membre de l'American Academy of Arts and Letters, il adhère en 1986 à la Rajya Sabha (la Chambre haute du Parlement), puis à la Sangeet Natak Academy. Il est également le président fondateur du Research Institute for Music and the Performing Arts (Institut de recherche sur la musique et les arts du spectacle) et commandeur de la légion d'honneur. Le "Polar Music Prize" (parfois surnommé le Prix Nobel de la musique) lui a été décerné par le roi de Suède, et il a reçu le "Bharat Ratma" ("Le Joyau de l'Inde", la plus haute distinction civile) par le président de l'Inde.

En 2001, il est fait Honorary Knight Commander of the Most Excellent Order of the British Empire (KBE), et il a obtenu récemment la "Praemium Impérial Arts Award", au Japon. Toujours en avance sur son temps, Ravi Shankar a écrit deux "Concertos pour sitar et orchestre". Le premier est commandé par le London Symphony Orchestra et créé par André Prévin, tandis que le second, ‘'Raga Mala'', lui est demandé par le New York Philarmonic en 1980. Il a également composé pour Jean Pierre Rampal à la flûte, ou encore pour Hosan Yamamoto et Musumi Miyashita. George Harrison a participé à l'enregistrement de deux albums de Ravi Shankar "Shankar Family & Friends" et "Festival of India", en tant que producteur et artiste.

Père de la célèbre chanteuse Norah Jones et de la grande joueuse de sitar Anoushka Shankar, Ravi Shankar semble aussi avoir réussi à transmettre à ses enfants son héritage musical. En 2005, il est de retour en France pour une tournée avec sa fille Anoushka, qui l'accompagne au sitar dans tous ses concerts depuis son soixante-quinzième anniversaire à Delhi, en février 1995.




Collaborating with composer Philip Glass

Discographie sélective (plus de 138 albums)
1986 Tana Mana Private Music
1968 The Sounds of India Columbia
1967 Ravi Shankar in New York World Pacific -
1966 Ravi Shankar in San Francisco Angel
1963 Ragas & Talas World Pacific -
1962 India's Master Musician World Pacific
1961 Improvisations World Pacific -
1955 Three Ragas


                                                                                                                                                               ANOUAR BRAHEM


Fichier:Anouar Brahem (01).JPG
ANOUAR BRAHEM
  Présentation in, http://www.anouarbrahem.com/home.php?main=shortbio-fr

Il n'aura fallu à Anouar Brahem qu'une petite dizaine d'années et une poignée de disques aussi novateurs qu'intemporels, pour s'imposer comme l'un des musiciens les plus atypiques et talentueux du prestigieux label ECM.
Il faut dire qu'authentique " maître enchanteur " de l'oud, ce luth traditionnel oriental millénaire qui trimballe dans sa calebasse tout l'héritage musical du monde arabe et islamique, Anouar Brahem est un phénomène, un véritable concentré de paradoxes féconds : un classique suprêmement subversif ; un solitaire résolument ouvert sur le monde ; un "passeur de cultures " d'autant plus enclin à s'aventurer aux limites les plus extrêmes de lui-même, qu'il entend bien ne jamais céder d'un pouce sur des exigences esthétiques forgées au fil du temps sur un profond respect de la tradition.

Et c'est sans doute parce qu'il a su reconnaître d'emblée cette complexité qui le fonde comme une force, parce qu'il a toujours cherché à faire de ce fourmillement d'influences et de passions disparates la matière même de son travail et de sa création, qu'Anouar Brahem s'affirme aujourd'hui comme l'un des rares compositeurs et improvisateurs capables d'inventer une musique à la fois totalement ancrée dans une culture ancestrale hautement sophistiquée et éminemment contemporaine dans son ambition universaliste.

Qu'il fasse ainsi résonner la poésie envoûtante de son oud dans les contextes les plus variés, du jazz dans tous ses états (des musiciens aussi prestigieux que John Surman, Dave Holland ou Jan Garbarek ont succombé aux charmes de ses mélopées) aux différentes traditions musicales orientales et méditerranéennes (de sa Tunisie natale aux horizons lointains de l'Inde ou de l'Iran), sa musique tendre et rigoureuse ne cesse de redéfinir un univers poétique et culturel savamment composite, oscillant sans cesse entre pudeur et sensualité, nostalgie et recueillement.



Quelques éléments de biographie:

Anouar Brahem naît à Halfaouine, dans la Médina de Tunis, le 20 octobre 1957. Après s'être initié à l'oud dans le cadre du Conservatoire National de Musique de Tunis, il poursuit sa formation auprès du grand maître Ali Sriti qui en fait son disciple et lui enseigne la musique savante arabe, le Maqam, et l'art de l'improvisation le Taqsim. Anouar Brahem affirme déjà une personnalité multiple en se donnant comme mission de restaurer le oud en tant qu'instrument soliste, emblématique de la musique arabe, tout en rompant avec la tradition dans son travail de composition intégrant des éléments de jazz ainsi que d'autres traditions musicales orientales et méditerranéennes.

En 1981 il s'installe pour quatre ans à Paris, période pendant laquelle il collabore avec Maurice Béjart et compose de nombreuses oeuvres originales, notamment pour le cinéma tunisien.

Entre 1985 et 1990, de retour en Tunisie, il poursuit son travail de composition et par de nombreux concerts, acquiert une authentique notoriété publique.

En 1990 il rencontre Manfred Eicher qui lui propose d'enregistrer son premier disque pour le prestigieux label ECM."Barzakh" marque le début d'une collaboration particulièrement féconde qui en l'espace d'une petite douzaine d'années verra Anouar Brahem s'entourer des musiciens les plus talentueux tous genres et cultures confondus (Barbarose Erköse, Jan Garbarek, Dave Holland, John Surman ... ) et signer pas moins de 7 albums, tous consacrés par le public et la critique : Conte de L' Incroyable Amour (1991), Madar (1994), Khomsa (1995), Thimar (1998), Astrakan Café (2000) et aujourd'hui Le Pas Du Chat Noir.


Discographie Brahem est essentiellement publié par le label munichois Edition of Contemporary Music (ECM).
* Barzakh : Anouar Brahem (oud), Béchir Selmi (violon), Lassad Hosni (percussions), ECM 1432, 1991
* Conte de l'incroyable amour : Anouar Brahem (oud), Barbaros Erköse (clarinette), Kudsi Erguner (nay), Lassad Hosni (bendir et darbouka), ECM 1457, 1992
* Madar : Jan Garbarek (saxophone), Anouar Brahem (oud), Ustad Shaukat Hussain (tablâs), ECM 1515, 1994
* Khomsa : Anouar Brahem (oud), Richard Galliano (accordéon), François Couturier (piano et synthétiseur), Jean-Marc Larché (saxophone soprano), Béchir Selmi (violon), Palle Danielsson (contrebasse), Jon Christensen (batterie), ECM 1561, 1995
* Thimar : Anouar Brahem (oud), John Surman (clarinette basse et saxophone soprano), Dave Holland (contrebasse), ECM 1641, 1998
* Astrakan Café : Anouar Brahem (oud), Barbaros Erköse (clarinette), Lassad Hosni (bendir et darbouka), ECM 1718, 2000
* Charmediterranéen : Orchestre national de jazz - Directed by Paolo Damiani - w/ Anouar Brahem and Gianluigi Trovesi, ECM 1828, 2002
* Le Pas du Chat Noir : Anouar Brahem (oud), François Couturier (piano), Jean-Louis Matinier (accordéon), ECM 1792, 2002
* Vague (édition disponible uniquement en France et en Belgique) : Une sélection des plus belles mélodies d'Anouar Brahem, 2003
* Le Voyage de Sahar : Anouar Brahem (oud), François Couturier (piano), Jean-Louis Matinier (accordéon), ECM 1915, 2006

Filmographie
* Mots d'après la guerre (2007) sélectionné au Festival de Locarno 2007

Musiques de films
* 1994 : Les Silences du palais (Samt el qusur) de Moufida Tlatli
* 1992 : Bezness de Nouri Bouzid
* 1990 : Halfaouine, l'enfant des terrasses (Asfour stah) de Férid Boughedir







LE TRIO JOUBRAN

http://www.letriojoubran.com/


ABOUT,  site officiel, Pour connaître l'origine de la création du Trio Joubran, il faut remonter une dizaine d'années en arrière. Samir, l'aîné, démarre sa carrière en solo à travers deux premiers albums, Taqaseem (1996) et Sou'fahm (2001).Sou' Fahm 


L'album Tamaas est le troisième album de Samir qui, cette fois-ci, emmène dans son aventure musicale son frère Wissam. Sorti en 2005, Randana est le tout premier album du trio.Tamaas
Adnan, le plus jeune rejoint ses aînés pour former le premier et unique trio de ouds connu à ce jour. Par de savantes improvisations qui pleurent d'émotions en racontant la Palestine, le trio Joubran exprime harmonie, profondeur, extase et douceur. Sur scène, leurs regards se croisent, leurs instruments communiquent et disent ce que le verbe ne sait dire.
Le répertoire du trio est fait de créations personnelles et de magnifiques improvisations reposant sur la connaissance de l'imposante culture des maqâms traditionnels et leurs subtiles relectures. Grande révélation du festival des Nuits Atypiques de Langon, nominé aux Django d'Or 2004, et sélectionné du Womex 2004 ainsi que du Strictly Mundial 2005, le trio vit une aventure musicale qui les conduit à travers le monde : le trio joue devant des milliers de personnes au Festival de Nyon, le Carnegie Hall les reçoit en Février 2006, et récemment le Festival de Jérusalem (août 2007).

Randana



Nouvel album : Majâz

Majâz est le second opus du Trio Joubran. Le trio a fait appel au percussionniste Yousef Hbeisch. Une nouvelle tournée internationale enrichie de cette collaboration artistique s'inscrit ainsi au cœur de cette année 2007-2008. Ce nouvel album révèle la maturité d'un trio qui prenait son envol avec Randana et qui invite au voyage avec Majaz. Le Trio Joubran - Majaz


Samir Samir Café de la danse Novembre 2007

Samir est né en 1973 à Nazareth, en Galilée. C'est à l'âge de cinq ans que son père l'initie au oud. La rencontre entre l'enfant et l'instrument est alors à l'image d'une rencontre amoureuse. A l'âge de neuf ans, Samir entre à l'Institut de Musique de Nazareth. En 1995, il achève ses études au prestigieux Conservatoire Muhammad Abdul Wahhab au Caire. Ses talents de musicien sont reconnus à travers les nombreux ateliers et séminaires musicaux auxquels il participe dans plusieurs pays arabes et européens. Samir Joubran donne ainsi des cours de oud dans de nombreuses écoles et instituts.

L'aventure des Joubran commence avec Samir, soliste novateur. En 1996, sort le premier album de Samir, Taqaseem, qui sera suivi de Sou'fahm en 2001. Sa première collaboration avec le label Daqui (label des Nuits Atypiques de Langon) paraîtra en 2002 : l'album Tamaas. Il se met à sillonner les scènes du Moyen-Orient puis celles de l'Europe. Samir est alors le seul palestinien à se produire hors frontières. Il est également le premier musicien à avoir reçu une bourse de deux ans en Italie, grâce au programme d'asile des écrivains organisé par le Parlement International des Ecrivains pour les années 2003-2004.

Partout célébré pour la virtuosité de son jeu, il se voit très rapidement sollicité pour de nombreuses collaborations, notamment avec de grands poètes tels que Mahmoud Darwish . Le son et le mot mettent alors en exergue une poésie où mélancolie et passion s'entrelacent.

Le talent musical de Samir Joubran est reconnu dans le monde cinématographique lorsqu'il participe à la collaboration de Ticket to jerusalem (2002), dont il signe la bande originale pour le cinéaste Rashid Masharawi. C'est ensuite que le réalisateur François Dupeyron fait appel à Samir Joubran. Trois titres de son album Tamaas sont retenus pour la bande originale de son film Inguélézi. Le réalisateur Parvez Sharma retient à son tour trois titres de Randana pour son documentaire A jihad for love (sortie prévue dans le courant de l'année).

Après Randana, le premier album qui avait réuni la fratrie Joubran, Majâz, le nouvel opus sera présenté au public cet automne. C'est avec La Palestine au cœur et une volonté insatiable de faire parler le oud que Samir Joubran sillonnera le monde avec ses frères.

« Nous avons deux combats à mener. L'un pour notre carrière et l'autre pour la paix en Palestine, la fin de l'occupation.»


Wissam
Musicien et luthierAdnan Joubran Adnan Joubran / Jean-Luc Goffinet 

Wissam est né à Nazareth, en Galilée, en 1983. Son père l'inscrit à des cours de violon au conservatoire de Nazareth. C'est en observant et en écoutant son frère Samir jouer, qu'il se tourne à son tour vers le oud. Cet instrument aux formes généreuses, au ventre rond, lui est intimement lié. Son père Hatem, le voyant fusionner avec cet instrument, lui confectionne un petit oud pour l'anniversaire de ses neuf ans.

Wissam commence par faire quelques concerts locaux en Palestine. Puis le théâtre fait appel à lui pour la représentation de la vie de Moudaffar El Nawab, il y interprète le rôle d'un aveugle, joue du oud et chante. Wissam à l'âge de douze ans, saisit l'opportunité de faire s'évader ses rêves et son talent musical jusqu'à L'Institut du Monde Arabe de Paris où il partage la scène avec son frère Samir.

En 2002 Wissam, toujours accompagné de son frère, vient jalonner d'interludes musicaux la lecture des poèmes de Mahmoud Darwish. C'est avec l'album Tamaas que Wissam Joubran démarre sa carrière internationale. Nourri par cet univers musical, il est décidé à mettre en exergue le oud : il devient le premier étudiant arabe diplômé du prestigieux Conservatoire Antonio Stradivari, à Crémone en 2005. Wissam, tout comme son père, suit alors la lignée des maîtres luthiers. Il fabrique les trois ouds du Trio Joubran de ses propres mains, personnalisant chaque oud de façon à ce que chacun de ses frères ne fasse qu'un avec son instrument.

Maître luthier, joueur de oud, Wissam Joubran, convaincu d'une possible symbiose entre la tradition musicale arabe et la modernité du oud, porte en lui l'héritage de ses ancêtres tout en étant tourné vers l'avenir.


Adnan
Un parcours atypique Adnan


Adnan est né en 1985 à Nazareth, en Galilée. Le plus jeune des frères a un parcours bien atypique.

Depuis son plus jeune âge, il veut être percussionniste. Le oud n'a cependant pas tardé à l'appeler auprès de lui. C'est à ses quinze ans que le désir d'en jouer se fait de plus en plus grand. Durant deux ans, en autodidacte et avec l'aide de ses aînés, Adnan s'exerce à cet instrument. Dès son retour du lycée, il prend le oud de Wissam, y fait voyager ses doigts sur les empreintes de son frère en jouant les mélodies de Samir. Le père, Hatem, encourage son fils Adnan à passer des concours : il fait partie des cinq lauréats d'un concours organisé en Palestine. Le premier public d'Adnan, ce sont les clients de son père.

De retour de tournée, Samir évoque le projet d'un trio. Adnan fait de cette idée une ambition et durant un an, il travaille avec passion et rigueur. C'est ainsi qu'en Août 2004, le Trio Joubran voit le jour à Paris au Jardin du Luxembourg.

En duo avec son grand frère Samir, Adnan accompagne en musique la compagnie de danse Fattoumi-Lamoureux. En plus de sa carrière au sein du Trio, Adnan présentera cette année au public parisien un projet combinant la musique et le cirque portant le nom de EKO DU OUD.



 


 


Publié dans SAF FF

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article